textes dans l'ordre chronologique inversé...
Croisière - 2ème jour
Deuxième escale :
Deuxième jour : de nouveau une escale snorkelling. Cette fois-ci, le soleil est au rendez-vous. Nous débarquons sur une île « sauvage » (mais des constructions semblent indiquer le début d’une nouvelle ère) et nous commençons par une baignade dans un lac chaud et salé .Le paysage est magnifique. Des colliers de cailloux accrochés aux arbres rappellent que la population de Sumbawa est musulmane mais aussi parfois animiste.
Croisière - 1er jour
Première escale : l’île de ... pour un peu de snorkelling.
Bonne surprise : le bateau qui nous conduit à la plage a un fond vitré et une multitude de poissons nous attend.
Mauvaise surprise : il se met à pleuvoir.
Bonne surprise : la pluie est de courte durée et un magnifique arc-en-ciel scintille à l’hoizon.
Mauvaise surprise : ...
Perama, c'est beaucoup plus que ça...
Le choix de Perama s’étant fait un peu par élimination (moins cher que les vols par des compagnies aériennes ailleurs black-listées, et plus confortable que le bus de 26h, après un trajet déjà bien fatigant depuis le Cambodge).
Mais du coup, nous ne sommes pas appesantis sur le programme, ni sur les menus, parcourus 3 mois auparavant, et qui nous avaient semblés globalement corrects.
C’est donc lestés de provisions pour 3 jours, au cas où des pirates somaliens piqueraient tout le riz du bateau, ...
La vie à l'oeil nu
Ben voilà, ma caméra m’a lâchée…depuis le début du voyage, je ne m’en sépare jamais. Une mini-caméra kodak, offerte par ma sœur –à Laurent paraît-il, mais il fait déjà joujou avec un gros appareil photo-. Et tandis qu’il fait des photos d’art, moi, je filme notre vie quotidienne.
Chaque jour, la nouvelle coiffure de mes filles, leur peau qui devient de plus en plus hâlée, leurs chansons, leurs spectacles, nos disputes, nos tentatives sans cesse renouvelée de communication responsable, le paysage qu’on voit défiler depuis le tuk-tuk, le sourire de nos voisins de train, les enfants qui jouent, les gens qui travaillent, les échoppes « à 5 pattes » (les 3 roues du charriot et les 2 jambes du vendeur ambulant), les musiciens, les belles assiettes, les chiens, les chats, les chèvres, les éléphants, la vue depuis la chambre…
Et pourquoi nous n'avons rien vu alors ? (j’entends d’ici la réaction de nos proches ;-))
Parce que je ne sais pas le transférer sur le site, parce qu’on a essayé sur un autre site et ça n’a pas marché non plus, parce que ce n’est pas « monte » et que, après quelques visionnages, il apparaît de façon certaine qu’il est nécessaire de prendre de la Nautamine pour regarder les images qui tanguent !
Mais ça n’est pas une bonne raison pour arrêter ;-)
Rien qu’en deux jours à Kuta, voilà toutes les images qui se sont envolées sans être fixées !
- De magnifiques rizières verdoyantes vues du taxi en arrivant de l’aéroport ;
- Le sourire de notre hôtesse qui m’a fait dire oui pour louer les chambres de son home-stay avant même de les avoir vues ;
- Une bande de petits garçons qui se sont jetés dans les bras de Laurent (le jour de la fête des pères !) pour être portés ;
- La mer, avec des montagnes à l’horizon ;
- Une horde de chiens qui chassaient un chien blessé et malade et le regard inoubliablement triste de ce paria ;
- Un troupeau de chèvres, qui traversait la plage ;
- Un bouvier à la peau tannée comme un parchemin qui rentrait ses vaches et son veau ;
- Nos filles, magnifiques et coiffées pour se faire tirer le portrait par des touristes artistes ;
- Des jeunes filles Sasak voilées en conversation avec une occidentale en string ;
- Des femmes en burka ( ?) blanche, qui se baignaient en riant ;
- Sixtine et Eugénie en train de danser le rock après le dîner sur la musique…
- Et tant d’autres ! Peut-être que ma mémoire prendra efficacement le relais de ma caméra ? Ou que je vais reprendre les posts ?
3 jours plus tard : En fait, la caméra est réparée !!
Destination Florès
Maintenant que la destination est choisie, reste à savoir comment s’y rendre !
Sachant que :
- Les compagnies indonésiennes sont toutes black-listées ,
- on a tout de même pris les renseignements puisqu’on était à l’aéroport…et aucun avion ne décollait le jour même…
- Nous sommes pressés par le temps désormais,
- et on n’a pas très envie de se coltiner les 26h de bus pour traverser Sumbawa sur des routes caotiques et sinueuses…
- La seule compagnie maritime réputée sérieuse est la Perama et le trajet est extrêmement cher
- Mais on a qu’à manger du riz ;-) et on va économiser en dormant dans des bouges…