Aujourd’hui, nous avons vécu au rythme thaïlandais.
En commençant par une grasse mat, parce que, en se levant à 7h, nous avons facilement 2h de retard sur les Thaïlandais.
Aujourd’hui, nous partons pour Mae Sai, ville située tout au nord de la Thaïlande, à la frontière birmane. Un grand marché constitue l’activité principale de cette ville. : sur des kilomètres, des échoppes s’alignent jusqu’au bas du temple.
Nous déjeunons de soupe épicée et de beignets, faisant l’attraction dans ce petit coin de marché où les touristes ne doivent pas souvent s’aventurer, ...
La guesthouse que nous avons choisie pour attendre la livraison de notre carte bancaire (déjà livrée mais invalide...) ne nous enchante pas...
Allez-y…les yeux fermés ! –à tâtons, donc ;-) -
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Pour commencer, au retour de notre dîner, Whang nous fait griller des épis de maïs, à la grande joie des « poulettes » de service que sont Sixtine et Béa.
Pour le petit déjeuner qui n’est pas censé être inclus, il y a du café, du thé et des toasts dans la cuisine à disposition qui viennent compléter ce que nous avions déjà prévu. C’est donc lestés
d’un solide petit-déj et d’une boîte de gâteaux offerte en prime que nous prenons la route de la montagne le lendemain matin.
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Après une pause dans une plantation de thé délicieusement odorante, nous prenons la direction de Chiang Rai.
Nous avons décidé de ne pas aller dans les villages traditionnels Karen, et d’éviter notamment les « femmes girafes »car nous en gardons l’impression d’une réserve et cela ne correspond
vraiment pas aux types de relations que nous espérons nouer avec les habitants des régions traversées.
Cependant, mûs par une intuition soudaine,nous tournons au panneau « village Karen » et ...
Nous filons ensuite vers Chang Rai, à la guesthouse où doit nous être livrée une nouvelle carte bancaire. Changement de paysage ! Chiang-Raï est une vraie ville beaucoup plus étendue que nous ne l’imaginions et la conduite sur l’autoroute avec les voitures et les scooters déboulant dans tous les sens n’est pas du tout agréable. Après notre séjour « au vert », nous ne sommes pas ravis de retrouver une ville qui nous apparaît sans aucun charme…
Une fois la voiture récupérée et un dernier temple visité à Chiang Mai, (parce que quand même, ils sont tous tellement différents et c’est une atmosphère tellement sereine que ce serait dommage de s’en priver), nous partons en direction de Chiang Dao. Son principal attrait : les caves. Mais ça n’est pas pour cela que nous y allons. ...
Voilà ce que nous avons retenu d’une intervention de Tristan Lecomte, fondateur d’Alter-Eco.
La Thaïlande est le
premier producteur mondial de riz. Mais est-ce vraiment un avantage… ?
La province qui produit le plus de
riz est aussi la plus pauvre du pays…c’est d’elle dont arrivent des
bataillons de jeunes femmes qui se prostituent dans les grandes villes.
Pourquoi une telle
pauvreté associée à la production de riz ? Comme souvent, les producteurs sont pris entre plusieurs étaux : celui du marché, qui demande toujours plus de riz, toujours moins
cher et toujours plus standard : le riz thaï jasmin est plébiscité,
au détriment des 24 000 autres variétés de riz historiquement cultivé en Thaïlande. En Inde, ce sont 200 000 variétés qui sont oubliées au profit du riz basmati.
De l’autre, la déforestation, l’appauvrissement des sols, l’impératif de rendement qui poussent les cultivateurs à s’endetter pour acheter des pesticides et des engrais, et toujours la pression à
la hausse sur les prix des engrais et à la baisse sur le prix du riz…
Des solutions tout de même, le commerce équitable, bien sûr, mais aussi une spécificité thaïlandaise : le soutien du Roi, qui, depuis 1973 prône une philosophie de vie basée sur la limitation des besoins et qui passe aussi par l’auto-suffisance des producteurs : produire de quoi alimenter sa famille, et aider les autres à en faire autant. Des producteurs thaïlandais suivent ce modèle et ont apparemment donné envie à Tristan Lecomte d’en faire autant, puisque le voilà installé près de Chiang-Mai, sur 3 hectares de champs.
Et nous, les consommacteurs, nous sommes invités à varier nos achats : pourquoi ne pas tester le riz rouge, noir, violet ? Plus riches que le riz blanc (fibres, vitamines,…) et permettant à chaque producteur de produire le riz qui convient le mieux aux contraintes locales (eau, ensoleillement,…).
Chic, on peut agir, et prendre soin de sa santé, pour du mieux-être collectif.
La journée ne s'est pas cantonnée à aller à l'église, quand même ! Nous avons aussi décidé de retourner dans le grand bain de Songkran, armés jusqu'aux dents.
3 filles, 3 stratégies :
- Arc'hantael arrose les gens et tâche de ne pas se faire arroser. Elle déploie des techniques d'observation de la cible, d'anticipation des réactions, de camouflage et de maîtrise des risques, plutôt efficaces, à en juger ses vêtements secs. Elle a une éthique, ne tire pas sur les personnes désarmées ou qui disent non.
- Sixtine tire sur tout ce qui bouge,...
Dimanche dernier, nous avions raté une partie de l'office après que le taxi nous a déposés à l'école catho plutôt qu'à l'église et nous avions bien noté les horaires au cas où...Puisque nous sommes toujours à Chiang Mai, nous savions où aller ce matin à 10h45 pour trouver une messe en thaï certes, mais avec des casques pour la traduction, la classe...
Sauf que, ...
Alors ? Songkran, on aime ou on n’aime pas ?
D’abord, entendons-nous bien, la question ne se pose que sur la partie « païenne » de la fête du nouvel an bouddhique. Bien sûr, ce n’est pas la fête sacrée que nous nous permettrions de juger, ni la tradition qui consiste à rentrer dans sa famille et à manifester du respect envers leurs aînés en leur versant un peu d'eau parfumée sur les mains. Non, ce serait mal venu, imaginez un peu qu’on fasse ça pour Noël :
« C’est pas mal mais ça tombe un peu près du Nouvel An, non ?....
L' appréhension de Songkran, pour nous, ça dépend des moments :
Hier : « c’est génial cette fête »
Aujourd’hui : « c’est pourri cette idée d’arroser tout le monde »
Hier : « Ah ! Ca rafraîchit cette eau, en pleine chaleur ! »
Aujourd’hui : «c’est un scandale ces glaçons dans l’eau ! »
Hier : « c’est sympa que la tradition demeure et s’élargisse aux touristes »
Aujourd’hui « Hé ! C’est les Bouddhas qu’il faut arroser, pas moi ! »
Aujourd’hui, c’est Songkran ! Officiellement, ça ne commence que demain d’ailleurs.
Nous nous sommes déjà équipés de pistolets à eau hier, car nous savons que les impatients ont déjà leur baquet d’eau à portée de main et que nous avions déjà essuyé quelques tirs sporadiques . Et nous avons bien fait ! ...
C’était vraiment une bonne de venir au Doi Inthanton National Park comme nous l’avons fait.
Sukhothai est la première capitale du Siam.
Dans le même style que Sukhothai, Sri Satchanalai est moins fréquenté et certainement plus beau.