Maintenant que la destination est choisie, reste à savoir comment s’y rendre !
Sachant que :
- on a tout de même pris les renseignements puisqu’on était à l’aéroport…et aucun avion ne décollait le jour même…
- et on n’a pas très envie de se coltiner les 26h de bus pour traverser Sumbawa sur des routes caotiques et sinueuses…
- Mais on a qu’à manger du riz ;-) et on va économiser en dormant dans des bouges…
C’est décidé, nous réservons nos places avec Perama Tours pour le 19/06. Ce qui nous laisse 2 jours ½ pour faire un tour à Kuta Lombok, qui paraît-il est très joli.
Eh bien c’est vrai. Beaucoup plus sauvage que nous ne l’imaginions. Beaucoup plus pauvre aussi. Et beaucoup plus accueillant. Bien sûr, les enfants qui se pressent autour de nous sont surtout là
pour nous vendre des bracelets, mais pas seulement apparemment.
Nous papotons avec diverses personnes, les jeunes vendeurs de bracelets qui parlent souvent bien anglais, les vieilles vendeuses de sarung avec lesquelles nous parlons chacun dans notre langue,
les cuistots des warungs (restaurants), des gens croisés sur la plage…Les gens sont impressionnés par le fait que Laurent leur parle en indonésien, moi aussi d’ailleurs ! Ici, les gens ne
sont pas avares de leur temps et s’asseyent volontiers près de nous, pour discuter.
Il faut dire que nos filles aussi font sensation et elles se font souvent photographier, plus souvent que nous ne demandons à photographier les locaux.
Un groupe de 3 jeunes filles Sasak musulmanes viennent discuter et nous racontent leur vie au pensionnat. Lever 4h, coucher 22h, punitions, c’est loin du quotidien de nos filles en France et nous faisons des mines horrifiées…Mais elles sont très fières du niveau de leur école et de tout ce qu’elles apprennent.
Le taxi qui nous avait mené à Kuta nous a pris pour des millionnaires puisque après l’aéroport, nous sommes passés par le bureau de Perama, il nous amène donc dans un bel hôtel, que nous fuyons aussitôt pour rejoindre le Dewi. La femme nous accueille dans un home-stay sommaire mais sympathique et nous trouvons avec plaisir dans les chambres voisines de jeunes amateurs de bonne musique et deux françaises passées par Flores qui nous donnent encore plus envie d’y partir !